Pierre Fouchenneret, violon

Victor Julien-Laferrière, violoncelle

Théo Fouchenneret, piano

 

Mercredi 13/08

Puy-Saint-Vincent, Salle Panoramic, 18h

 

Programme

 

Béla Bartok (1881-1945): 1ère rhapsodie pour violoncelle et piano

 

Robert Schumann (1810-1856): Trio N°2 pour violon, violoncelle et piano

  • Sehr lebhaft « très animé » 
  • Mit innigem ausdruck « avec une expression intime » (en ré bémol majeur)
  • In mässiger bewegung « dans un mouvement modéré » (en si bémol mineur)
  • Nicht zu rasch « pas trop vite » (en fa majeur)

 

Maurice Ravel (1875-1937): Tzigane pour violon et piano

 

Maurice Ravel :Trio pour violon, violoncelle et piano

  • Modéré
  • Pantoum
  • Passacaille
  • Final

 

 

 

Pierre Fouchenneret

Pierre Fouchenneret est un violoniste niçois dont l’engagement touche autant ses activités de soliste et de chambriste. Il est reconnu pour son audace et sa vision du répertoire, et on a pu l’entendre notamment avec des orchestres tels que l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Philharmonique de Strasbourg ou encore l’orchestre symphonique de la Radio-télévision Irlandaise…

Dans la continuité de ces collaborations, Pierre partage la direction artistique de l’orchestre Ostinato qui soutient l’émergence par l’insertion professionnelle de jeunes talents issus des meilleurs conservatoires. Cette expérience plurielle et exigeante trouve un écho dans ses activités d’enseignant à la Haute Ecole de Musique Genève-Neuchâtel, où il occupe actuellement un poste de professeur de violon.

Ce sont des rencontres marquantes qui conduisent naturellement Pierre à la pédagogie. Enfant prodige, Pierre Fouchenneret commence ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Alain Babouchian et les termine à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en violon dans les classes de Daria Hovora et Olivier Charlier, dont il deviendra l’assistant.  Au sortir de ses études, de nombreuses distinctions engagent immédiatement Pierre vers une intense activité de concertiste.

 

Invité sur les scènes du monde entier, l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception avec qui se tissent des projets pharaoniques. Il fonde le quatuor Strada avec qui il partage de nombreuses entreprises par lesquelles naissent des intégrales : celle de la musique de Brahms en douze albums (BRecords), celle des sonates pour piano et violon de Beethoven (Aparte), celle de la musique de Robert Schumann (BRecords), comprenant elle aussi le concerto pour violon, et celle de la musique de chambre de Gabriel Fauré (Aparte) ainsi que du rare concerto pour violon qu’il interprète avec l’orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, à paraître chez Naxos.

Victor Julien-Laferrière

Lauréat du Concours de la Reine Elisabeth à Bruxelles en 2017 lors de la première édition consacrée au violoncelle, Victor Julien-Laferrière est considéré comme « l'un des talents les plus sûrs de la jeune génération de violoncellistes français » (Diapason, novembre 2019). Il a également remporté le Premier Prix et deux Prix Spéciaux à la Compétition Internationale du Festival de Printemps de Prague en 2012. En 2018, il est lauréat des Victoires de la Musique dans la catégorie “Soliste instrumental de l’année”.

 

Parmi les points forts de la saison 2023/2024, il est l’invité du Royal Liverpool Philharmonic, en collaboration avec la soliste Simone Lamsma et sous la direction de Domingo Hinyan. Il retourne à l’Orchestre Phiharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck, ainsi qu’aux orchestres des radios Nééerlandaise et de Prague. Il fait ses débuts au Royal Stockholm Philharmonic ainsi qu’au Stuttgart Staatheater Orchestra. Ses programmes de récitals le conduisent à la Schubertiade d’Hohenems, à la Philharmonie de Paris et au Musée de Louisiana. Il emmène son orchestre Consuelo dans de nombreuses salles françaises, parmi lesquelles le Théâtre des Champs-Elysées. 

 

Soliste de renommée internationale, Victor est l’invité régulier d’orchestres prestigieux notamment avec l’Orchestre Royal du Concertgebouw, le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Lyon, le BBC Philharmonic, l’Orchestre Symphonique de Bournemouth, l’Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, les Philharmoniques de Rotterdam et de Bruxelles, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Symphonique d’Anvers, l’Orchestre Philarmonique du Luxembourg, l’Orchestre de Chambre de Paris, les Siècles, la Nordwestdeutsche Philharmonie, avec des chefs prestigieux tels que Valery Gergiev, Kristiina Poska, Emmanuel Krivine, Tugan Sokhiev, Elim Chan, Maxim Emelyanychev, François-Xavier Roth, Jun Märkl, Philippe Herreweghe, Nathalie Stutzmann, Stéphane Denève, Joshua Weilerstein, Eivind Gullberg Jensen, Gergely Madaras, Kirill Karabits, Ben Glassberg.

 

Ses récitals et ses projets de musique de chambre l’ont conduit dans des salles de concerts et des festivals réputés, tels que le Concertgebouw d’Amsterdam, le Konzerthaus de Vienne, le Palais de la culture et des congrès de Lucerne, le Palais des beaux-arts de Bruxelles, le Concertgebouw de Bruges, la Tonhalle de Zurich, la Philharmonie de Paris, le Théâtre des Champs-Elysées, la fondation Louis-Vuitton, la Philharmonie d’Essen, la Phillips Collection à Washington, le Festival International du Printemps de Prague, le Festival de Piano de la Ruhr, le Festival de Musique de Rheingau, le Festival de Mecklenburg-Vorpommern, les Sommets Musicaux de Gstaad, le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Brussels Cello Festival, le Festival d’été de Copenhague et les Folles Journées de Nantes et de Tokyo.

 

En plus de ses engagements en tant que soliste, Victor Julien-Laferrière développe une carrière de chef d’orchestre. Il a été engagé comme chef invité par l’Orchestre National d’Île-de-France ainsi que lors d’une tournée de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen et a dirigé l’Orchestre de Chambre de Paris. Il a également fondé son propre ensemble Consuelo, avec lequel il collabore dans de nombreux festivals français de premier plan. 

 

Parallèlement, il a enregistré de nombreux albums : parmi ses derniers enregistrements pour Alpha Classics figurent un album acclamé par la critique dédié à Shostakovitch, Rachmaninov et Denisov avec le pianiste Jonas Vitaud (2019) et un enregistrement des concertos de Dvorak et de Martinu avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège sous la direction de Gergely Madaras (2021). En janvier 2019, Victor Julien-Laferrière a enregistré un album consacré à Schubert accompagné par le Trio Les Esprits (Sony Music), qui a obtenu les 4F de Télérama.

 

Victor Julien-Laferrière a étudié le violoncelle avec René Benedetti, puis successivement avec Roland Pidoux au CNSM de Paris, Heinrich Schiff à l’Université de Vienne et Clemens Hagen au Salzburg Mozarteum. Parallèlement, de 2005 à 2011, il a participé à l’académie internationale Seiji Osawa en Suisse. Il joue un violoncelle Domenico Montagnana et avec un archet Dominique Peccatt.

Théo Fouchenneret

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018. La sensibilité et la poésie de son toucher mais aussi la maturité de ses interprétations le distingue unanimement des pianistes de sa génération : « On est frappé par une présence et un son plein et intense. Rapidement, les contrastes nous saisissent. Fouchenneret nous convie à une véritable interprétation. » Diapason

 

Après de brillantes études au CRR de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud, il continue de bénéficier d’un enseignement d’excellence aux côtés de pédagogues d’exception qui forgeront les derniers contours de ce musicien complet. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. 

 

L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.  Théo est également artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

 

S’il est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. De nombreuses salles françaises l’ont applaudi (Fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon, Philharmonie de Paris, Salle Cortot, Salle Gaveau, Théâtre des Bouffes du Nord…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Bozar de Bruxelles, Gewandhaus de Leipzig, Gasteig de Munich, Salle Cecilia Meireles à Rio de Janeiro, Victoria Hall de Genève, Philharmonie du Luxembourg, Philharmonie de Xi'an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei...). Aujourd'hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Festival de la Chaise Dieu, Piano aux Jacobins, Festival de la Roque d'Anthéron, Flâneries musicales de Reims, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival...), il partage la scène avec des musiciens les plus reconnus de sa génération. 

 

En mars 2020 est paru son premier disque solo chez la Dolce Volta, enregistrement consacré aux grandes sonates Waldstein et Hammerklavier de Beethoven. Théo est également un chambriste recherché, comme en témoigne sa grande discographie aux côtés de musiciens comme Eric Le Sage, Tatsuki Narita, le Trio Messiaen et Raphaël Sévère, le Trio Xenakis et Philippe Hattat. Par ailleurs, Théo est à l’initiative du projet d’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre de Robert Schumann, qui a débuté en 2023, aux côtés de son frère Pierre Fouchenneret. Son nouveau disque consacré aux Nocturnes de Gabriel Fauré est paru le 6 septembre 2024 chez le label La Dolce Volta. Il est déjà salué par la critique (Revue Pianiste, 5 étoiles Diapason) et est couronné d’un Choc Classica.